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La Franc-Maçonnerie contre l’athéisme

 

 

 

 

I] Franc-Maçonnerie et athéisme

II] Les origines de la Franc-Maçonnerie

III] La Franc-Maçonnerie contre le monde du Travail

 

 

I] Franc-Maçonnerie et athéisme

 

On nous présente souvent la Franc-Maçonnerie comme le moteur qui a fait avancé le progrès, qui a fait reculé l’obscurantisme, le cléricalisme, qui a fait avancé la cause laïque, humaniste, athée, etc.

 

Pourtant, malgré les apparences, il n’en est rien.

La Franc-Maçonnerie, c’est l’ésotérisme, la kabbale juive, le symbolisme, etc. Ella a amené pleins de gens à l’ésotérisme, l’occultisme, etc. Tous ces symboles juifs, ces supercheries ésotériques, voila ce que petit à petit les maçons étudient, voila ce qu’on leur dévoile, voila sur quoi ils réfléchissent.

Seuls les francs-maçons de base, qui n’évolueront jamais dans les très hauts grades, peuvent rester athées sincères et seront peu touchés par le message symbolique.

 

D’ailleurs, les hauts-maçons, vrais initiés, le savent très bien : les athées francs-maçons sont des idiots utiles. Ils servent à lutter contre l’Eglise catholique. Mais c’est tout. Ils sont utiles juste pour ce point.

Or un vrai athée doit « combattre » TOUTES les religions, donc également le judaïsme, et son ésotérisme kabbalistique, etc. Donc « combattre » également la vraie doctrine maçonnique…

 

Voici, comme preuve, quelques faits et documents :

 

On sait que le Grand Orient fut exclu de la franc-maçonnerie régulière, en 1877, car elle supprima l’obligation de croire en Dieu.

Cependant, il ne faudrait pas croire que le Grand Orient est donc actuellement un bon mouvement pour l’athée. Car le Grand Orient à aussi ses hauts grades, ses Ateliers Supérieurs, et c’est toujours la kabbale, l’Alchimie, etc., qui règne dans les symboles et rituels.

 

 

Voyons ce qui se passa en 1877 d’un peu plus près :

En 1877, le Grand Orient décide de rejeter officiellement la croyance en Dieu et à l’immortalité de l’âme. L’abrogation de l’affirmation dogmatique figurant dans la Constitution du Grand Orient date du 13 septembre 1877.

Toute la fin de l’année 1876 avait été occupée, dans les loges, à l’étude de la suppression envisagée.

En fait depuis 1865 la question était déjà tranchée en son principe. Plusieurs loges de Paris ayant proposé une rédaction de l’article 1 de la Constitution, où la croyance en Dieu et l’immortalité de l’âme ne figureraient plus, la discussion s’était engagée au convent de 1865. De l’ensemble des débats, il ressort que l’on avait maintenu la rédaction en usage, mais en insinuant qu’il ne s’agissait plus que d’une formule n’engageant pas les membres du Grand Orient ; « Nous ne nions ni n’affirmons rien, nous laissons chacun libre de penser ce que bon lui semble en sa conscience. » (Cité par Gaston Martin, Manuel d’histoire de la Franc-Maçonnerie, Paris, 1929, page 207.)

Comme on peut le lire page 60 de l’ouvrage maçonnique : « Les Ateliers Supérieurs du Grand Orient de France. Historique – Doctrine, André Lebey et Camille Savoire, Grand Collège des Rites du Suprême Conseil du Grand Orient de France, 1924) :

« Depuis le jour où sur la proposition de notre vénéré Frère Desmons, qui fut membre du Grand Collège, le Convent de 1877 supprima la formule « A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers », les brefs, patentes et chartes constitutives de tous grades ou Ateliers supérieurs du Grand Orient n’ont porté cette mention qui a été également supprimé de tous les rituels. »

 

Aussitôt, le Grand Orient est « excommunié » par Albert Pike.

La haute intelligence et l’étonnante activité d’Albert Pike, Souverain Grand Commandeur du Rite Ecossais Ancien et Accepté pour la juridiction Sud des Etats-Unis lui assuraient dans la maçonnerie universelle une autorité morale à laquelle aucune autre ne pouvait être comparée.

Voici la circulaire où il condamne (excommunie même on pourrait dire), le Grand Orient.

Nous l’avons trouvé dans The Masonic eclectic de Washington (numéro d’octobre 1877) et dont voici la traduction exacte :

« Grand Orient de Charleston, Caroline du Sud,

19 octobre 1877, Ere Vulgaire

 

A tous les Inspecteurs Généraux, Grands Consistoires et autres Corps, à tous les Frères des divers degrés du Rite Ecossais Ancien et Accepté de ladite Juridiction.

Le Souverain Grand Commandeur vous fait savoir avec regret par les traductions qui suivent, extraites des comptes rendus du Grand Orient de France, la mesure déplorable que cette puissance a prise dernièrement, comme concession à l’athéisme et aux athées qui sont maçons de cette obédience.

D’après les membres du Grand Orient de France, si l’on en croit leur déclaration, la suppression de la croyance en Dieu et à l’immortalité de l’âme ne peut être considérée, sans injustice, comme une profession de matérialisme ou d’athéisme. Sans doute, il n’en est pas ainsi pour la plupart. Mais, sans doute, il en est ainsi pour quelques-uns.

D’autre part, ils doivent assumer tout le poids de la déclaration que c’est la proclamation d’une entière liberté de conscience ; que la raison de cette suppression est d’affranchir les Maîtres des Loges de tout embarras et de la nécessité qu’elle entraîne « en certaines circonstances » d’éluder ou de violer la loi ; et afin d’affranchir les profanes, qui demandent à être initiés, d’une barrière que leur conscience ne leur permettait pas de surmonter.

Ce qui signifie que désormais il n’y aura plus d’obstacle en France à admettre un profane à la Franc-Maçonnerie s’il est un athée avéré, s’il avoue qu’il ne met point sa confiance en Dieu, parce qu’il ne croit pas qu’il existe un Dieu ; cette clause, une fois supprimée, ne pourra plus embarrasser les Maîtres des Loges désireux d’initier des athées ou les athées qui désirent l’initiation.

Il a toujours été manifeste, dans toute la Franc-Maçonnerie vraiment anglaise ou américaine, qu’aucun athée, pas plus qu’aucune femme ne pouvait être admis comme franc-maçon. L’Ordre, dans un pays quelconque, où des athées peuvent être admis, et où les membres ne sont pas obligés de croire qu’il y a un Dieu ou que l’âme de l’homme survit à son corps, n’est point de la Franc-Maçonnerie pour nous.

Malgré l’affirmation du Grand Orient de France, il est certain que la suppression de la déclaration de foi en question est une concession à l’athéisme. Elle annonce au monde maçonnique qu’en France, en ce qui ressort du pouvoir du Grand Orient, il n’est plus nécessaire à un maçon de croire qu’il y a un Dieu ou que l’homme est plus qu’un animal.

Rien ne serait plus ridicule que de faire lire à un athée les leçons de nos rituels du Rite Ecossais Ancien et Accepté. La croyance à une intelligence suprême, à un Créateur et Conservateur de l’univers, à un Dieu bienfaisant auquel il n’est pas insensé de demander secours et soutien, à un Père qui nous aime comme ses enfants, est à la base de notre ritualisme, base sur laquelle reposent tous nos degrés. Enlevez cette croyance et tout est réduit à néant, incohérence et folie.

Nous mettons notre confiance en Dieu et non point dans la « Force suprême » ou dans un « Principe créateur », et nous n’admettons pas comme Franc-Maçonnerie quiconque agit autrement.

Le Grand Orient de France prétend avoir en sa possession un Suprême Conseil du 33e degré. Il y a aussi un légitime Suprême Conseil en France, distinct de celui du Grand Orient, Conseil dont M. A. Crémieux (dont le prédécesseur était M. Viennet et auparavant le duc Decazes) est Grand Commandeur et M. Guiffrey, Secrétaire général. Nous n’avons pas eu depuis plusieurs années de relations d’amitié ou de correspondance avec le Grand Orient de France à la suite de sa reconnaissance du soi-disant Suprême Conseil de la Louisiane. Nous avons suspendu toute communication avec le Suprême Conseil de France, pour ce que nous considérons comme de justes griefs, mais les Frères de son Obédience ont néanmoins droit d’être reçus en visiteurs dans les Ateliers sous notre juridiction. La reconnaissance par le Grand Orient du corps maçonnique illégitime de la Louisiane exclut de nos Ateliers tous ceux qui sont de cette obédience et défend à nos Frères de visiter ces Ateliers de tous degrés appartenant à l’obédience du Grand Orient de France. Il n’en est pas ainsi de ceux qui sont de l’Obédience du Suprême Conseil de France. Il ne s’est allié à aucun corps maçonnique illicite dans notre juridiction.

Comme chacun a des Loges symboliques et Ateliers de hauts grades en France et ailleurs, vous aurez soin de faire la différence entre eux, puisque le Grand Orient a maintenant rendu impossible pour nous de le reconnaître comme une puissance maçonnique, ou les Ateliers de son obédience comme des corps maçonniques. Nous ne pouvons reconnaître un athée comme franc-maçon, ni lui permettre de nous visiter comme tel, ni siéger dans une réunion maçonnique avec lui. S’il n’existait pas en France une puissance légitime de la Franc-Maçonnerie écossaise, le Suprême Conseil de France, qui n’a point encore déclaré la croyance en Dieu et à l’immortalité de l’âme comme n’étant pas nécessaire à celui qui demande à être initié, les puissances maçonniques du monde pourraient proclamer la France un territoire maçonnique inoccupé et accorder des Chartes aux Corps maçonniques composés de maçons obligés de ne recevoir dans la fraternité « ni vieillard en enfance, ni jeune homme n’ayant pas l’âge requis, ni libertin irréligieux, ni jésuite, ni aliéné. »

Le Suprême Conseil de France a, il est vrai, pris une mesure dans le même sens que le Grand Orient de France. Il a fait une concession à l’athéisme en substituant les mots « Force supérieure » et « Principe créateur » au nom de Dieu dans une déclaration de principes faite concurremment avec d’autres puissances ; mais il a gardé la phrase « connu sous le nom de Grand Architecte de l’Univers », et il n’a point admis que les Loges fussent libres d’initier des athées avérés, ni trouvé nécessaire de changer ses rituels pour que rien ne s’y rencontre qui puisse blesser les tendres consciences de ceux qui prétendent que ce qu’ils appellent « la raison » les force à croire qu’il n’y a point de Dieu. S’il doit imiter le Grand Orient, il n’y aura plus de Franc-Maçonnerie en France.

Vous n’admettrez désormais comme visiteurs à vos réunions aucun de ceux qui appartiennent à l’obédience du Grand Orient de France et ne siégerez avec eux ni dans les Loges bleues ni dans tout autre Atelier de cette obédience jusqu’à nouvel ordre du Suprême Conseil.

Que notre Père qui est dans les cieux vous ait toujours en sa sainte garde.

 

Albert Pike,

Souverain Grand Commandeur. »

 

On peut lire également son allocution du 15 octobre 1888 (Official Bulletin de la Juridiction Sud, vol. IX, appendice, pp. 28-31), où Pike résume les raisons de la rupture entre sa juridiction et le GODF.

 

Voici maintenant un extrait de la circulaire confidentielle expédiée par Adriano Lemmi « aux Frères délégués du Souverain Directoire Exécutif auprès des Cercles populaires anti-cléricaux d’Italie. (Margiotta, Adriano Lemmi, chef suprême des francs-maçons, pages 150 à 157) :

« Sur la question d’existence ou de non existence de la divinité, il ne faut pas contrecarrer les idées particulières que peuvent avoir les ouvriers de nos cercles. Ne cherchons pas à convertir les athées à nos idées métaphysiques, et bornons-nous à apprécier qu’ils sont nos utiles auxiliaires pour la ruine de la superstition. »

 

Enfin, même si ce texte peut être contesté, car la source est liée à l’affaire Léo Taxil, nous trouvons que cet extrait de Pike résume bien notre thèse :

 

« Les athées nous sont bons comme auxiliaires, mais dans les Loges Symboliques seulement. Il faut leur dire que, si, par le premier article de la Déclaration de Principes du 22 septembre 1875, nous avons proclamé l'existence d'un prin­cipe Créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers, c'est uniquement pour attirer à l'Ordre l'adhésion des croyants libéraux et faire preuve de tolérance envers tous les cultes. Mais n'agissez qu'avec la plus grande prudence vis-à-vis des athées ; ils sont plus difficiles à convaincre que les hommes qui, croyant à la divi­nité, en ont une fausse idée. L'idée de ceux-ci peut à la longue se rectifier; l'athée, au contraire, s'obstine dans sa négation. Ne vous servez donc des athées que pour les oeuvres politiques, et ne leur confiez jamais le soin de faire en loge des conférences sur les questions philosophiques. » Extrait trouvé sur le site internet : http://onvousment.free.fr/antimacons.htm

 

 

II] Les origines de la Franc-Maçonnerie

 

 

Beaucoup de maçons ignorent les origines de la Franc-Maçonnerie.

Un vieux proverbe français dit : On juge l’arbre à ses fruits !

Or, comment voulez-vous que la Franc-Maçonnerie n’ait pas toujours donné à la France et aux Français des fruits amers ! Puisque son origine même, sa fondation, n’a eu d’autre but que d’ouvrir en France, dès 1725 (par un anglais, Lords Derwent-Waters) des Loges, rattachées aux Loges Mères anglaises (ces loges françaises, devant, sans que les Français puissent s’en douter, servir d’agences de renseignements et d’espionnage anglais, ainsi que de centre de corruption sociale, contre la France et les Français (selon un plan imaginé par un ancien chancelier anglais, Francis Bacon, mort en 1680).

 

La Franc-Maçonnerie ne remonte pas plus loin que 1680 et c’est donc un affreux mensonge, une duperie entretenue et voulue, que de rattacher la Franc-Maçonnerie – soit aux Franc-maçonneries corporatives, de Travailleurs – soit au Templiers – soit au Temple de Salomon, car dans ces conditions, autant dire tout de suite, que le premier homme, Adam, se promenait déjà dans le « Paradis » avec un cordon de Maître, en sautoir !!!

La Franc-Maçonnerie a pris naissance dans le cerveau de Francis Bacon, ancien chancelier anglais, qui s’était demandé de quelle façon l’Angleterre pourrait établir des centres d’espionnage et de décomposition sociale en France : pour lui ravir ses colonies, notamment !

 

A la mort de Francis Bacon, on trouva dans ses papiers, un plan très bien préparé – pour la création des Loges Mères en Angleterre avec filiales à l’étranger – et il était précisé, que pour mieux tromper et abuser, il fallait remonter l’origine de cette création nouvelle, dans la nuit de temps !!! afin de ne pas éveiller les soupçons de ceux chez lesquels on devait opérer…

Ce fut le chancelier anglais Anderson qui, de 1717 à 1720, réalisa en Angleterre, le projet de Francis Bacon, et rattacha par des règles soigneusement établies, la Franc-Maçonnerie spéculative anglaise (de création toute nouvelle) à toutes les Sociétés Secrètes anciennes, qui ont toujours existé, de tous les temps, dans tous les pays, dans le monde entier…

 

Quand cette nouvelle Franc-Maçonnerie spéculative (et d’espionnage à l’étranger) fut bien et nettement constituée en Angleterre avec tous les masques, bornes, et règlements qui lui donnaient l’aspect de remonter jusqu’au Temple de Salomon, des filiales furent créées à l’étranger, notamment en France, et les résultats escomptés par Francis Bacon – et préparés par Anderson – ne demandèrent pas beaucoup d’années pour produire l’effet qu’ils avaient voulu obtenir.

La citation de deux dates suffit à l’indiquer :

_ En 1725 : Introduction des « Loges anglaises » en  France, par Lord Derwent-Waters.

_ En 1763 : La France perd toutes ses colonies au profit de l’Angleterre : les Indes, le Canada, etc.

 

Tous autres commentaires sont inutiles !

En résumé, la Grande Loge de Londres a donc bien été créée en 1717 avec ses règlements et dissimulations nécessaires, et c’est, de cette première Loge anglaise, qu’est sortie la Franc-Maçonnerie française.

L’origine territoriale de la Franc-Maçonnerie est nettement anglaise ainsi que ses filiales : agences de renseignement et d’espionnage, sous le couvert de buts philanthropiques…

Le dirigeant occulte de la Franc-Maçonnerie durant longtemps était donc l’Angleterre.

 

 

 

 

III] La Franc-Maçonnerie contre le monde du Travail

 

La Franc-Maçonnerie Française actuelle est contre le monde du travail : elle parait être pour lui en paroles et en discours continuels… mais elle est toujours contre lui, en actes. Elle a toujours en France, été en retard sur les régimes monarchistes, impérialistes étrangers, au point de vue des lois de protection du Travail, de Justice Sociale, d’Assistance, de Fraternité humaine, de référendum populaire, de vote des Femmes, etc.

Son seul ennemi a toujours été le peuple, sa seule crainte a toujours été le référendum populaire, pouvant établir : l’accès du peuple à la propriété ! Sa seule crainte a toujours été l’Actionnariat ouvrier, la Participation du Travail aux Bénéfices des entreprises !

La Franc-Maçonnerie avait rétabli l’esclavage dans les colonies, par le système du travail forcé, et les hécatombes de noirs par dizaine de mille !

 

Nous réclamons comme Français, comme Républicains, comme Citoyens : la dissolution de la Franc-Maçonnerie – dictature secrète d’une minorité.

Comme Société contraire à la sécurité nationale et sociale et

Comme Société contraire au véritable esprit républicain :

Un pour Tous – Tous pour un.

Dans une France une et indivisible ! Dont la devise est pour tous (et non pour un petit nombre).

Liberté !

Egalité !

Fraternité !